Chaque année, tous les propriétaires de biens immobiliers de France se lancent dans la réalisation de travaux. Que cela soit pour de la rénovation ou de la construction, plusieurs obligations légales rendent plus complexe cette réalisation de travaux. Cependant de nouvelles solutions ont vu le jour ces dernières années pour faciliter ce type de projet pour sa maison. On pense notamment à l’assurance dommage ouvrage qui est l’une des références du marché. Focus sur l’assurance dommage et ses multiples avantages en matière de réalisation de travaux.
Obligatoire, oui mais…
Si depuis son entrée au code des assurances, l’assurance dommage-ouvrage est obligatoire pour toute réalisation de travaux, son application reste aléatoire. En effet, on s’aperçoit que le nombre d’assureurs qui proposent cette solution à leurs clients reste minoritaire. Si on ajoute les difficultés d’obtention; l’assurance dommage ouvrage n’est pas simple à souscrire. Néanmoins, les choses semblent évoluer petit à petit car le pourcentage de chantiers non aboutis est malheureusement en hausse dans l’Hexagone depuis plusieurs années. Avec un cout estimé à plusieurs millions d’euros chaque année, ce problème majeur doit être solutionné. Mais comment utiliser l’assurance dommage et surtout pour quels travaux ?
Ne plus subir les aléas d’un chantier
Il suffit de poser la question aux particuliers qui se lancent dans ce type d’aventure pour comprendre que le problème numéro 1 sur une réalisation de travaux est le résultat final. Entre le projet initial et certaines livraisons, les différences sautent aux yeux. Et 9 fois sur 10, c’est le professionnel qui est mis en cause. Pour éviter les mauvaises surprises, l’assurance dommage ouvrage permet donc d’obtenir la conformité avec le projet du maitre d’ouvrage. Souvent associée à la garantie décennale, l’assurance dommage ouvrage dédommage le client en cas d’apparitions de vices et malfaçons sur la livraison finale. Attention toutefois, l’assurance dommage ouvrage ne couvre pas 100% des litiges liés aux travaux. On pense notamment à ceux liés à l’esthétique générale d’un bâtiment. Ce qui sous entend qu’aucune indemnisation n’est à prévoir si le vice constaté n’impacte pas l’utilisation normale du bâtiment construit ou rénové. Plus qu’un simple détail.