Rénovation de cuisine, salle de bain, ou pièce à vivre, voilà des travaux qui peuvent coûter cher. Que ce soit pour un nouvel appartement ou une ancienne maison, il importe de trouver un financement avant d’entamer un tel projet. À cet effet, il existe plusieurs possibilités pour vous soulager.

Contractez un crédit travaux

Le crédit travaux est une forme d’emprunts qui permet d’effectuer des travaux de rénovation sur votre maison ou appartement. Il appartient à la famille des crédits personnels et peut se présenter sous plusieurs formes. Vous pouvez donc l’utiliser pour tout type de rénovation, que ce soit pour augmenter les performances énergétiques ou le confort du logement.

Ce crédit est accessible auprès des banques et structures de crédits et peut prendre la forme d’un prêt personnel affecté ou non affecté, en fonction de votre profil, vos besoins et votre capacité de remboursement. En optant pour un crédit non affecté, vous n’aurez donc pas à justifier la manière dont vous l’utilisez pour la réalisation de vos travaux. Vous pouvez alors vous passer des professionnels et faire les réalisations par vous-même.

Cependant, avec le crédit affecté aux travaux, chaque intervention devra être justifiée par une facture. Les travaux devront alors être réalisés par des professionnels. Cette option vous donne plus de garanties et est moins onéreuse. Le montant du crédit travaux doit cependant être compris entre 200 euros et 75 000 euros.

financement travaux de rénovation

Quelles sont les aides de l’État ?

Au-delà du confort, la rénovation d’une maison permet de la rendre conforme aux normes énergétiques et électriques pour le bien de l’environnement. Cette question étant également l’affaire de l’État, celui-ci encourage les foyers à réaliser les rénovations. Cela permettrait de réduire leur consommation énergétique ou de passer à l’énergie renouvelable. À cet effet, il met à leur disposition différentes aides à la réalisation des travaux. Il s’agit entre autres des subventions comme :

  • MaPrimeRénov (accessible à tous), qui remplace le crédit d’impôt pour la transition énergétique,
  • les aides de l’agence nationale pour l’habitat (l’Anah), un budget de 2,7 milliards d’euros destinés aux propriétaires bailleurs ou occupants,
  • l’Eco-prêt à taux zéro ou éco-PTZ, pour financer les travaux énergétiques réalisés par un professionnel RGE (remboursement à taux zéro),
  • la réduction à 5,5 % de la TVA, pour les travaux concernant la rénovation énergétique ou l’optimisation de la performance énergétique des logements,
  • les aides « Coup de Pouce » pour le chauffage, l’isolation et l’installation du thermostat.

Il y a également l’exonération des taxes foncières pendant deux ans, mise en place pour l’agrandissement ou les transformations de pièces ainsi que le chèque énergie, destinée aux foyers modestes, pour aider au paiement des factures et à la rénovation des logements. Chacune des offres est accessible en fonction de certains critères prédéfinis. Vous pouvez alors vous renseigner sur ceux-ci, afin de bénéficier de ces aides.

Pensez à la prime énergie !

La prime énergie est une disposition de l’État qui oblige les fournisseurs d’énergie à réduire leur consommation. Pour cela, ils doivent encourager leurs clients à en faire autant, à travers la réalisation de travaux de rénovation. Lorsque ces derniers sont réalisés par un artisan reconnu garant de l’environnement, vous percevez une prime énergie de plusieurs centaines d’euros.

De son côté, votre fournisseur d’énergie est récompensé par l’État, pour son engagement. Il recevra alors un certificat d’économie d’énergie. Par contre, s’il ne vous encourage pas à réaliser les travaux pour réduire votre consommation, il devra payer des pénalités financières au gouvernement.