Le départ à la retraite est une étape importante à préparer. Beaucoup de salariés n’en sont pas conscients et sont souvent surpris. Si vous avez des appréhensions par rapport à la question du plan d’épargne retraite (PER), c’est le moment de tirer le vrai du faux de tout ce qui se colporte sur le sujet.

Quid du PER et de l’assurance-vie

Il existe, il est vrai, des similitudes entre le Plan d’Épargne Retraite et l’assurance-vie, mais les deux ne s’équivalent pas. Ils tiennent des rôles différents dans la constitution de votre patrimoine. Donc, il est impossible d’échanger l’un contre l’autre.

L’épargne du PER, par exemple, est frappée d’un abattement à la sortie comme lors des versements. Dans le cadre d’une assurance-vie, les réalités sont toutes autres. En effet, en dehors des plus-values qui sont imposés, il n’en est rien du capital partiellement ou entièrement racheté.

Par ailleurs, alors qu’il vous est loisible de disposer de votre épargne d’assurance-vie, vous ne pouvez accéder à votre épargne sur le PER avant votre retraite que pour une raison suffisamment importante. Il s’agit notamment de la survenance d’un accident de la vie (expiration des droits au chômage, mort du conjoint, invalidité dans le foyer, cas de surendettement, cessation d’une activité non salariée) ou pour acquérir votre résidence principale.  

Le mode de récupération de l’épargne à la sortie n’est pas défini dès l’ouverture du plan

Lorsque vous souscrivez à un PER, vous êtes informé des possibilités de sortie qui s’offrent à vous. Les modalités de sortie les plus connues proposées par le meilleur PER soit-il, sont la sortie en rentes viagères ou en capital. Cela étant, les structures de placements ne vous obligent par pour autant à choisir dès le départ la modalité de sortie. Donc, vous êtes libre de choisir l’option qui vous convient le mieux au moment voulu.

Les personnes fortement imposées bénéficient mieux de l’avantage fiscal du PER

Les spécialistes de la question estiment que les contribuables imposés à au moins 30 % sont les plus grands gagnants du PER. Les contribuables imposés à 14 % feront une économie d’impôt de 140 euros sur un versement de 1000 euros, par exemple. Ce qui est bien loin derrière les 420 euros reversés à une personne se situant dans la tranche marginale d’imposition (TMI) de 42 %. L’économie proportionnelle évoquée est toujours relative à un versement de 1000 euros.