Les véhicules électriques ont besoin de recharges régulières pour fonctionner. C’est pourquoi de nombreux utilisateurs et entreprises souhaitent avoir une borne de recharge personnelle à disposition. Pour cela, il faut comprendre la notion de droit à la prise, ses avantages et les limitations réglementant cette pratique.
Présentation du droit à la prise
Le droit à la prise est un terme souvent utilisé dans le cadre de l’installation d’une borne de recharge électrique. Mais, concrètement, qu’est-ce que le droit à la prise ? En réalité, il s’agit d’une démarche créée pour faciliter l’installation de bornes de recharge individuelle dans les copropriétés. Il indique les personnes éligibles à cette prérogative et les conditions à remplir pour en bénéficier. C’est une réglementation mise en place pour faciliter la vie des utilisateurs de voitures électriques en copropriété.
Ce droit prend en compte l’avis du syndicat et précise la démarche à suivre en cas d’acceptation ou de refus. Il établit également les limites de sa propre jouissance. C’est une loi façonnée afin de permettre une parfaite gestion des bornes électriques.
Quelles sont les formalités à remplir pour faire valoir son droit ?
L’essentiel des formalités relatives à l’installation d’une borne de recharge électrique est lié au syndicat des copropriétaires. En effet, il s’agit d’obtenir l’approbation de votre voisinage en ce qui concerne votre projet. Pour cela, vous devez envoyer une lettre recommandée avec accusé de réception contenant une description détaillée dudit projet. Vous pouvez d’ailleurs en apprendre plus sur https://www.so-borne.fr/droit-a-la-prise/.
En général, cette étape est juste une formalité et s’achève avec l’approbation du syndicat. Cependant, il est également possible de faire face à un refus. Dans ce cas, votre désaccord se règle au tribunal. Le syndicat doit alors donner une justification suffisamment pertinente pour satisfaire le juge.
Les réglementations accompagnant l’application du droit à la prise
Trois facteurs peuvent vous empêcher de faire usage du droit à la prise. Le premier et le plus évident est relatif au syndicat. En cas de refus soutenu par une justification plausible, vous êtes contraint de renoncer à votre projet.
Le second est relatif au système électrique du bâtiment. En général, les immeubles peuvent supporter l’installation d’un raccordement supplémentaire. Néanmoins, les bâtiments anciens ou souffrants de dysfonctionnements en sont incapables. L’opération est alors jugée trop risquée et annulée.
Le troisième est lié à la main d’œuvre. Plusieurs bénéficiaires du droit à la prise pensent être capables de s’occuper de l’installation personnellement. Cependant, en vertu de la loi, seul un installateur qualifié IRVE peut s’atteler à cette tâche. Ainsi, sauf si vous avez cette qualification, il vous est formellement interdit de procéder à l’installation.